mardi 24 novembre 2009

Memento mori/Memento vivere

L'expérience sans mémoire n'est que perte de temps...

vendredi 20 novembre 2009

J'ai un mâle
deux mères
Et personne pour m'éviter la noyade.

Dans tes yeux.

que je mouille
que je mouille !
de larmes
l'aride contrée
a en éteindre les flammes
de ton buisson ardent

mardi 10 novembre 2009

Petite...

... j'avais horreur des gens qui pleurent.

Exhiber sa faiblesse sur la place public pour inspirer la sympathie ou pire, la pitié était pour moi le comble de l'obscène.
Quand la maitresse me tapait, je revenais a ma place la tête haute, avec dignité.
Je reprenais ma place. Je regardais mes camarades qui chialaient et la maitresse avec mépris. Ensuite, j'ouvrais mon cartable.
Je fourrais ma tête dedans, et je pleurais un coup.
Parce que ça fait mal. Parce que je me sentais humiliée par les coups. Parce que je me sentais faible: je ne pouvais pas (physiquement) me défendre, mettre la maitresse a terre, ou mieux, l'éliminer définitivement.

Après, j'essuyais mes larmes et je suivais le cours, comme si de rien n'était.