lundi 17 septembre 2012

Les monstres


Extérieur jour - bureau dans un jardin automnal. Feuilles mortes sur le bureau. Toi accoudé au bureau et moi assise sur tes genoux. Je porte des lentilles vertes. Et je te dis: - Les gens sont cons. Ils ne m'aiment pas. Ils ne comprennent rien. tu me réponds: - Les gens ne sont pas tous cons. Et ils t'aiment, mais tu leur fais peur. Alors en baissant la tête, j'enlève une lentille verte et je te la colle sur ton front, et je dessine un oeil autour avec un marqueur noir qui traînait sur le bureau. - Tu leur fais peur aussi. Nous sommes pareils. Nous sommes des monstres. (en te regardant avec un oeil noire et un oeil vert).

mercredi 22 février 2012

Les Rim pauvres font des poèmes à leur image

Mon coeur est dur
comme un oeuf
tu l'as écalé

je lui criai
qu'il était temps
de détaler

Ton coeur est dur
comme un oeuf
je l'avalai

ton foutre
me fut utile
pour l'étaler

dans les allées
sinueuses de mon antre
jambe.

Le temps
s'est décalé.