dimanche 18 avril 2010
Bataille Hérotique
Pitié...
Une dernière fois s'enliser
dans ses cheveux qui tombent
comme des soldats, sans vie
Voir ses yeux qui clignent
et ses faux cils...
ses joues rosées de femme enceinte
humer sa bouche qui s'ouvre,
les lèvres peintes,
soufflant des paroles insolentes.
Chant du cygne
sur un champs de bataille
un 30 avril
Pitié...
Pitié,
ses jambes s'entrouvrent
m'invitant a boire.
La langue qui languit d'hydrater
la caverne qui brûle au milieu de perles ivoire
les yeux qui fuient
la langue qui suit
la goute de sueur qui lui serpente
l'échine jusqu'au bas du dos
pour enfin pénétrer les gorges profondes
entre les collines écartées
Pitié
juste y prier,
enfin,
le pardon d'un Dieu stérile.
dimanche 11 avril 2010
Postiche - Anonymous/Anonyma
Tournoyant autour du pot, tournoyant
haletant, mon cœur, dans la moiteur de ton bain
oiseau oisif, décortiquant le commun
Mon cher, les jours deviennent si épuisants
a forcer les poitrines pour y mettre de l'humain
seule contre toi, ma douceur, seule contre le temps
Habité par l'émoi des jours passés, et des lendemains
amoureux bouleversé, et amant bouleversant
sans tes mains au tour de ma taille ondulant
copuler, pire qu'une humiliation, devient.
Oh et puis, hbibou, autant en emporte le vent !
eplorée, je ne le serai qu'à tes pieds, te servant.
Tends les bras, ma douleur; mon épitre touche a sa fin.
haletant, mon cœur, dans la moiteur de ton bain
oiseau oisif, décortiquant le commun
Mon cher, les jours deviennent si épuisants
a forcer les poitrines pour y mettre de l'humain
seule contre toi, ma douceur, seule contre le temps
Habité par l'émoi des jours passés, et des lendemains
amoureux bouleversé, et amant bouleversant
sans tes mains au tour de ma taille ondulant
copuler, pire qu'une humiliation, devient.
Oh et puis, hbibou, autant en emporte le vent !
eplorée, je ne le serai qu'à tes pieds, te servant.
Tends les bras, ma douleur; mon épitre touche a sa fin.
vendredi 9 avril 2010
mercredi 7 avril 2010
Mauvais jeux de maux
JE TE HAIS !
Mon amour, intemporel
comme un verset.
Moi la bête et toi ma belle
les rôles, comme inversés
des lendemains pastels
aux couleurs passées
et les cœurs renversés
au passage.
Moise qui se pointe
son bâton sous le bras
Les yeux clos, les mains jointes
Une prière
Une petite dernière
pour la route.
JE TE HAIS!
Des mots susurrés a l'oreille
Des mots violentés
bouche a bouche en aparté
mélopée prosaïque qui se murmure
comédia del arte
et les masques qui tombent comme des fruits
[murs]
Des pas cadencés
Des chaussures balancées
au visage
Indécence condensée
La musique s'arrête
...
là.
Mon amour, intemporel
comme un verset.
Moi la bête et toi ma belle
les rôles, comme inversés
des lendemains pastels
aux couleurs passées
et les cœurs renversés
au passage.
Moise qui se pointe
son bâton sous le bras
Les yeux clos, les mains jointes
Une prière
Une petite dernière
pour la route.
JE TE HAIS!
Des mots susurrés a l'oreille
Des mots violentés
bouche a bouche en aparté
mélopée prosaïque qui se murmure
comédia del arte
et les masques qui tombent comme des fruits
[murs]
Des pas cadencés
Des chaussures balancées
au visage
Indécence condensée
La musique s'arrête
...
là.
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