La tête encore dans la brume
Et les pieds sous terre enfouis
Je suis ton ombre et je fuis
Ton odeur d’ambre et d’agrume
J’ouvre les yeux et je vois
Ton minou aux abois
Tes bras se tendent et m’agressent
Cherchant une dernière caresse
Je t’entends bailler sous le drap
J’attrape les pigments et je m’apprête
A te peindre, t’empailler puis je m’arrête
Pour tirer une latte de Shira
A présent il fait nuit
Sur la ville et ton corps
Le soleil est mort
Doré sur tes fesses