mercredi 7 avril 2010

Mauvais jeux de maux

JE TE HAIS !

Mon amour, intemporel
comme un verset.
Moi la bête et toi ma belle
les rôles, comme inversés
des lendemains pastels
aux couleurs passées
et les cœurs renversés
au passage.

Moise qui se pointe
son bâton sous le bras
Les yeux clos, les mains jointes
Une prière
Une petite dernière
pour la route.

JE TE HAIS!

Des mots susurrés a l'oreille
Des mots violentés
bouche a bouche en aparté
mélopée prosaïque qui se murmure
comédia del arte
et les masques qui tombent comme des fruits
[murs]

Des pas cadencés
Des chaussures balancées
au visage
Indécence condensée
La musique s'arrête

...

là.