jeudi 23 décembre 2010

J'ai décidé d'arrêter de fumer quand j'ai réalisé que ma vie se résumait à vider des cendriers, pour en remplir d'autres.
ça a été comme un vase qu'on vous casse sur le crane, sans que ça vous assomme. ça m'a réveillé.
Je n'ai pas versé une seule larme depuis que T. est parti. Moi qui pleure devant des films (Je me fais toujours avoir devant les films de guerre)...
Je ne sais pas si c'est de la maturité ou de l'indifférence. Que ce soit de l'indifférence me gênerait beaucoup. Que ce soit de la maturité me donnerait envie de me pendre.
Voilà pourquoi je ne veux pas savoir. Et que je préfère continuer à essayer de pleurer. Et que j'arrête de fumer. Ne pas avoir de clope au bec quand j'en ai envie, ça, ça m'arrache à chaque fois une petite larme d'impuissance, de nostalgie peut être. Quitte à ressentir un vide immense avec l'absence de T. autant arrêter de fumer en même temps et faire d'un chagrin deux bonheurs. Celui de retrouver T dans une semaine et celui encore plus étalé sur la durée de quitter cette fâcheuse habitude (ça coute cher et ça ruine le teint. Le reste importe peu) qu'est la cigarette.