jeudi 25 mars 2010

La passion de G.

Ext. Jour. Ambiance apocalyptique.
Temps orageux. Beaucoup de vent, l'air est saturé de sable. Il fait chaud. Je sors sur le balcon ouvert qui donne sur la chambre a coucher de G.
La tempête faisait déracinait les palmiers, et éparpillait les feuilles mortes, et moins mortes des arbres.
Je lève la tête. Des pages arrachées d'un carnet sont cachées sur le toit du balcon. comme collées au plafond. Manuscrits brulés a moitié. Des textes toujours en feu.
G. me rejoint:
- c'est quoi ça?

- C'est mes textes. Je les ai cachés pour que tu ne saches pas qui je suis vraiment.

Et il me prend dans ses bras.

Les bouts de feuilles commencent a tomber sur nous. La pluie aussi. Des mots, des phrases et des pages entières se détachaient, brulant encore. Les cendres et la poussières m'emplissaient les narines et les poumons. Je suffoque.
Je me blotti dans les bras de G. qui m'embrasse a pleine bouche, et me serre a contre lui a m'en broyer les os de la cage thoracique. Le cœur qui bat. Le paysage qui devient surexposée. Une lumière surréaliste et m'aveugle.


Je me réveille. Crise d'apnée.