samedi 12 juin 2010

Le Chevalier chez les GIs

J'ai vu, ce soir là, dans ton visage tragique

l'envie d'un retour qui changerait la face du monde,

de ce qui était. De ceux qui ne sauraient plus

te ramener a la maison, et écraser l'unique

baiser sur ton front large, ton oeil en amande

Ce soir, nous dormirons toutes les deux dans la rue.


accepterais-tu de refaire les mêmes erreurs ?

tu auras hésité. tu auras précipité les pleurs.

un sourire, expression d'une tristesse contenue

rendez-vous des ombres sur tes lèvres nues

avec pour seul fard, ton sang et mes espoirs;

moi, qui regrette déjà de t'avoir connue